Table des matières
- 1 Quelle est la définition de la tragédie selon Aristote?
- 2 Pourquoi un film violent peut avoir l’effet d’une catharsis sur le spectateur?
- 3 Comment définir les règles de la tragédie?
- 4 Comment s’applique la tragédie?
- 5 Que pensez-vous de la tragédie?
- 6 Quelles sont les caractéristiques de la tragédie selon Aristote?
- 7 Comment est écrite la tragédie?
- 8 Quels sont les caractères de la tragédie classique?
Quelle est la définition de la tragédie selon Aristote?
La définition énoncée par Aristote dans sa Poétique – postérieure d’un siècle à l’âge d’or de la tragédie grecque – a laissé son empreinte chez la plupart des auteurs tragiques : « La tragédie est l’imitation (mimêsis) d’une action de caractère élevé et complète, d’une certaine étendue, dans un langage relevé d’ …
Pourquoi un film violent peut avoir l’effet d’une catharsis sur le spectateur?
Les actions des personnages et leurs issues souvent funestes, dans la tragédie, susciteraient la crainte et la pitié et le spectateur se verrait alors allégé, purgé, des passions dont il vient de voir la représentation scénique.
Quel est le but de la tragédie selon le philosophe Aristote?
La fable est la partie la plus importante, car selon Aristote, une tragédie représente des actions, non des personnages : les personnages sont là pour servir l’action, et non l’inverse.
Comment définir les règles de la tragédie?
Aristote définit ainsi les règles de la tragédie. Ce qu’il fallait, c’est que les divers fils que pouvait comporter une intrigue fussent tissés de telle sorte que tout acte ou parole de l’un des personnages réagît sur le destin de tous les autres, et que chaque détail se subordonnât à l’action principale.
Comment s’applique la tragédie?
[…] La tragédie s’applique, autant que possible, à rester dans une seule révolution solaire, ou à ne la dépasser que de peu de chose. Il faut donc que [l’histoire] soit celle d’une action une et entière. Aristote, La Poétique, 335 av. J.-C., trad. du grec ancien de Charles-Émile Ruelle, 1883.
Quels sont les buts de la tragédie classique?
Parcours 3 : Les buts de la tragédie classique et leur fonctionnement dans Andromaque. Aristote définit ainsi les règles de la tragédie. C’est la nature elle‑même qui règle cette délimitation. […] La tragédie s’applique, autant que possible, à rester dans une seule révolution solaire, ou à ne la dépasser que de peu de chose.
Que pensez-vous de la tragédie?
Présentez vos conclusions à la classe. La tragédie est l’imitation d’une action grave et complète […] et opérant par la pitié et la terreur la purgation 1 des passions de la même nature. Aristote, La Poétique, 335 av. J.-C., trad. du grec ancien de Charles-Émile Ruelle, 1883.
Quelles sont les caractéristiques de la tragédie selon Aristote?
Selon Aristote, toute tragédie se caractérise par six éléments : « l’histoire, les caractères, l’expression verbale, la pensée, la mise en scène et le chant ».
Quelle est la fonction de la tragédie?
La tragédie a aussi une fonction morale. S’identifiant aux héros, le spectateur éprouve, en même temps qu’il les rejette, des passions génératrices de souffrance : c’est ce qu’on appelle la catharsis (ou purgation des passions). Pour plus de révisions, s’abonner au magazine Phosphore Guides.
Comment est écrite la tragédie?
– La pièce est écrite en vers et l’action fait alterner des parties lyriques chantées et des parties récitées, dialoguées (à la manière d’un opéra). La tragédie renaît au XVIIe siècle pour connaître son apogée. La tragédie met en scène des personnages illustres et de rang élevé.
Quels sont les caractères de la tragédie classique?
LES CARACTERISTIQUES DE LA TRAGEDIE CLASSIQUE. La tragédie renaît au XVIIe siècle pour connaître son apogée. La tragédie met en scène des personnages illustres et de rang élevé. La tragédie se situe dans des temps reculés ou mythiques, dans l’Antiquité grecque ou romaine ( Horace de Corneille 1640), à l’époque biblique ( Esther, de Racine 1689).
Quels sont les sentiments de la tragédie?
La tragédie suscite, selon Aristote, «la pitié et la crainte», la crainte pour soi-même, la pitié pour autrui. (Crainte devant la fureur de Cléopâtre abandonnée par ses fils dans Rodogune de Corneille, pitié devant la souffrance de Phèdre). Paradoxalement, ces sentiments sont source de plaisir.