Quelle est la conséquence de cette maladie auto-immune?
Cette maladie auto-immune a pour conséquence une forte perte de poids en dépit d’une consommation de nourriture importante, de l’hyperglycémie (excès de glucose dans le sang), de la présence d’acétone dans les urines ou dans le sang.
Comment le diagnostic d’une maladie auto-immune?
Le diagnostic sera porté par l’exploration de l’organe touché avec les prises de sang ou les examens d’imagerie, et par la recherche dans le sang des signes d’auto-immunité, et en particulier la recherche d’ auto-anticorps. L’évolution d’une maladie auto-immune est différente pour chaque malade.
Quelle est la plus répandue des maladies autoimmunes?
Le psoriasis est sans doute la plus répandue des formes de maladies auto-immunes connues jusqu’à aujourd’hui. Il s’agit d’une maladie inflammatoire chronique qui affecte la peau, et qui se caractérise par d’épaisses plaques douloureuses, et qui peuvent également démanger.
Quelle est la causalité des maladies autoimmunes?
L’exposition à certains composants ou certains pathogènes semble associée au risque de maladies auto-immunes, sans qu’un lien de causalité soit parfaitement établi. Ainsi, l’épidémiologie décrit une fréquence supérieure des infections préalables par les virus Epstein-Barr ou le cytomégalovirus chez les personnes atteintes.
Quels sont les syndromes auto-immuns?
Les syndromes prolifératifs auto-immuns sont quant à eux liés à une anomalie de l’apoptose, engendrée par la mutation du gène FAS et, parfois du gène FASL. Expression de AIRE (en vert) dans le thymus humain. La protéine AIRE (pour AutoImmune REgulator) joue un rôle clé dans l’éducation des lymphocytes.
Quels sont les effecteurs de l’immunité?
Des effecteurs de l’immunité — anticorps ou cellules — engendrent alors des lésions cellulaires ou tissulaires responsables de symptômes plus ou moins sévères. Selon la nature de ces effecteurs, les lésions touchent un organe particulier (foie, pancréas, neurones…) ou différents tissus au sein de l’organisme.
Comment distinguer les maladies auto-immunes d’organes?
On distingue classiquement les maladies auto-immunes spécifiques d’organes (par exemple les maladies auto-immunes de la peau, de la thyroïde, du poumon, du foie ou de l’intestin, telles que le diabète de type 1 ou la sclérose en plaque), et les maladies auto-immunes non spécifiques d’organes également appelées maladies auto-immunes systémiques,
Pourquoi les maladies auto-immunes sont polygéniques?
Dans la majorité des cas, les maladies auto-immunes sont dites « polygéniques », car le terrain génétique favorisant ces maladies est déterminé par les polymorphismes de nombreux gènes ne conférant chacun qu’un sur-risque faible à modéré de développer la maladie.
Pourquoi les maladies auto-immunes sont monogéniques?
Beaucoup plus rarement, les maladies auto-immunes sont monogéniques, car la survenue d’une mutation d’un seul gène suffit à conférer une augmentation très marquée du risque de développer la maladie. De très nombreux facteurs environnementaux pourraient jouer un rôle dans la survenue des maladies auto-immunes.