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Quel en est la part coupée illégalement?
Près de 40\% des importations françaises de bois sont illégales. La déforestation repart à la hausse et bat tous les records.
Pourquoi on pratique la déforestation?
La déforestation est la résultante d’un changement d’usage des sols forestiers permanent. Dans la grande majorité des cas, les forêts sont coupées pour la mise en place d’activités agricoles (73 \%), pour l’expansion urbaine (10 \%), le développement d’infrastructures (10 \%), et enfin l’exploitation minière (7 \%).
Quelle est la solution du déboisement?
La technologie peut être mise au service de la reforestation : les drones restent un moyen efficace pour faire face aux problèmes de déboisement ou de dégradation des forêts. La sensibilisation est essentielle à la protection des arbres : auprès des populations mais également des communautés locales.
Comment améliorer le recyclage des forêts?
Au sud, il faut améliorer les foyers utilisés par la majorité des populations, qui cuisinent au feu de bois, et utiliser des techniques rationnelles et durable pour l’exploitation des forêts. Les efforts produits dans le monde dans le domaine du recyclage sont très variables : de 72\% au mieux en Allemagne à moins de 30\% en Chine par exemple.
Comment les agriculteurs participent à la déforestation?
Beaucoup de petits agriculteurs pauvres et itinérants, comme à Madagascar, participent aussi à la déforestation : ils défrichent et brûlent la forêt pour ensemencer de petites parcelles de terres. Avec le lessivage des sols mis à nus, les récoltes ne durent que 2 ou 3 ans. Il faut alors défricher ailleurs.
Quelle est la cause de la déforestation mondiale?
7\% de la déforestation mondiale est liée à l’ extraction minière et des énergies fossiles (pétrole, sables bitumeux et gaz), qui affecte les écosystèmes forestiers, endommagées par les forages et la pose de pipelines, ainsi que les fuites de pétrole ou de produits chimiques.
Quels sont les effets de la dégradation dans les bas-fonds?
Certains types de dégradations ont souvent des effets en aval plus néfastes que ceux causés dans les zones de départ des phénomènes (barrages ensablés, routes détruites, ravines d’érosion, dépôt de sables et d’éboulis dans les champs des bas-fonds).