Table des matières
Comment faire émerger les besoins du patient?
La question est donc de faire émerger les besoins du patient, de les entendre et de les prendre en compte en établissant un plan de soin et une éducation en fonction. Il est intéressant de visiter les besoins fondamentaux, tels que décrits par A. Maslow. Ces besoins de base sont hiérarchisés en cinq niveaux [9].
Pourquoi s’invente-t-il la relation malade-médecin?
Tout simplement parce qu’il nous semble que s’invente, sous l’effet de la lame de fond de l’individualisme démocratique et de la sécularisation des mœurs, un nouveau modèle de la relation malade-médecin, dont la loi du 4 mars 2002 (loi n? 2002-303) relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé, est le révélateur.
Comment parler de la relation patient-soignant?
Pour être cohérent avec cette nouvelle vision, il serait sans doute plus judicieux d’inverser le sens de la proposition et de parler de la relation « patient–soignant » La relation repose sur l’empathie : ce terme désigne l’aptitude à reconnaître la souffrance du malade et à le lui signifier.
Quels éléments ont contribué à l’évolution du statut des patients?
6 Parmi les éléments significatifs ayant contribué à l’évolution du statut des patients, il y a tout d’abord des affaires de santé publique : l’affaire du sang contaminé et l’épidémie du VIH, qui ont vu les patients se regrouper en réseaux, en associations, voire devenir partie civile dans des procès contre l’institution hospitalière.
Quelle est la présence du patient lors d’une pré-admission?
Notre expérience montre que la présence du patient lors d’une visite de pré-admission est indispensable à l’élaboration du projet et à son acceptation. 12 La tentation de mettre à l’écart le patient pendant ce rendez-vous est grande, aussi bien pour la famille que pour les soignants.
Quels sont les facteurs associés à la participation du patient dans la prise de décision?
Les facteurs associés à la participation du patient dans la prise de décision étaient, d’une part, le fait pour le patient d’être informé de son diagnostic et de son pronostic, d’autre part, d’avoir une atteinte cognitive la plus faible possible, d’être le conjoint du « caregiver » et d’avoir un « caregiver » de sexe féminin.
Est-ce que l’on replace le patient au centre de l’entretien?
Pourtant, il est évident que si l’on replace le patient au centre de l’entretien, lui redonnant toute sa place de personne, il retrouve sa capacité de décider, et très souvent d’accepter (à la grande surprise des familles), l’entrée en institution.