Quels sont les effets iatrogènes?
On parle d’effets iatrogènes lorsque le traitement déclenche de nouveaux symptômes, distincts de ceux qu’il est censé soigner. L’effet iatrogène peut intervenir avec ou sans mauvais usage du médicament, que ce mauvais usage soit le fait d’un professionnel de santé ou du malade lui-même.
Est-ce que l’affection iatrogène est une conséquence d’un médicament?
L’affection iatrogène est une conséquence de la prise d’un médicament même si l’indication était correcte et la posologie bonne. Il est donc possible d’être victime d’une affection iatrogène en dehors de toute faute du médecin prescripteur.
Quels sont les risques de iatrogénie?
En revanche, certains risques de iatrogénie ne sont pas évitables : lorsque les effets indésirables sont liés au médicament lui-même. Ils sont alors indiqués dans la notice d’utilisation du médicament ; en cas d’allergies, si elles ne sont pas connues avant la prise du médicament.
Comment est prévue l’indemnisation d’une affection iatrogène?
L’indemnisation des victimes d’une affection iatrogène est prévue depuis la loi du 4 mars 2002, à l’article L1141-1 II du Code de la Santé Publique. Comment identifier une affection iatrogène?
Est ce que les maladies iatrogènes induites par les médicaments?
Au Québec, le phénomène des maladies iatrogènes induites par les médicaments constitue également un problème important chez les personnes âgées et compte pour 5 à 23\% des hospitalisations et un cas de mortalité sur mille (Tamblyn, 1996).
Quels facteurs favorisent le risque d’accident iatrogène?
Chez les seniors et les personnes âgées, trois facteurs favorisent le risque d’accidents iatrogènes : – la poly médication : la proportion des plus de 65 ans qui consomme chaque jour au moins trois médicaments est désormais importante ;
Est-ce que l’âge en soi diminue le risque de iatrogénie?
L’âge en soi n’est certainement pas le facteur de risque essentiel en matière de iatrogénie. Une enquête de la pharmacovigilance de Bordeaux avait montré que la fréquence des effets indésirables augmentait avec l’âge. Cette courbe était étonnement superposable à celle de la consommation médicamenteuse selon l’âge.