Pourquoi la syphilis congénitale est rare en France?
La syphilis congénitale est rare en France, en raison du dépistage de la syphilis chez les femmes enceintes. Si une mère est infectée et n’est pas traitée, elle peut transmettre la maladie à son enfant. Cette transmission a lieu pendant la grossesse ou lors de l’accouchement.
Quel est le dépistage régulier de la syphilis?
Le dépistage régulier de la syphilis est conseillé chez les personnes ayant des rapports sexuels non protégés. Il est obligatoire chez la femme enceinte lors du premier examen prénatal.
Comment évaluer une syphilis congénitale?
Tous les enfants nés de mère ayant reçu un diagnostic de syphilis devraient idéalement être évalués à la naissance par un infectiologue. Si un infectiologue n’est pas disponible, consulter un collègue expérimenté dans le traitement de la syphilis congénitale.
Quel est le stade de la syphilis?
Si elle n’est pas traitée, la syphilis peut évoluer en 4 stades : tertiaire. Les symptômes varient selon le stade de l’infection. Au stade primaire, le seul symptôme est la présence d’un ou de plusieurs ulcères, appelés « chancres ». Les chancres peuvent apparaître : à la bouche ou à la gorge. Ces chancres passent souvent inaperçus.
Quels sont les signes de la syphilis congénitale?
Les signes de la maladie. La syphilis congénitale peut s’exprimer précocement ou tardivement lors de la seconde et grande enfance. L’infection syphilitique au 5° mois de grossesse peut provoquer un avortement. A partir du 6° mois, il y a risque d’accouchement prématuré.
Comment se transmettre la syphilis chez les femmes enceintes?
Les tréponèmes sont alors présents d’abord sur le chancre, puis à la surface des lésions de la peau et surtout des muqueuses. La syphilis congénitale est rare en France, en raison du dépistage de la syphilis chez les femmes enceintes. Si une mère est infectée et n’est pas traitée, elle peut transmettre la maladie à son enfant.
Quelle est la tendance à la contamination de la syphilis?
Cette tendance est à mettre en lien avec une augmentation des pratiques à risque sur les 2 dernières décennies : l’absence de protection par préservatifs lors de rapports anaux avec des partenaires occasionnels ou lors des rapports bouche-sexe (fellation). Ces derniers sont un mode de contamination fréquent de la syphilis.