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Quel est l’élément central de la théorie d’Artaud?
L’élément central de la théorie d’Artaud est le théâtre de la cruauté. Beaucoup s’en réclament, mais, finalement, qu’est-ce que c’est? Le « théâtre de la cruauté » est développé dans l’un des livres les plus célèbres d’Artaud, Le Théâtre et son double, paru en 1938.
Pourquoi le public arrête d’aller au théâtre?
D’après Artaud, le public arrête d’aller au théâtre puisqu’on lui « a trop dit que c’était du théâtre ; c’est-à-dire du mensonge et de l’illusion ». La réalisation scénique de son Théâtre de la cruauté place alors « le spectateur (…) au milieu tandis que le spectacle l’entoure ».
Quelle est la mise en scène du théâtre?
Et c’est la mise en scène qui, au centre du processus de création, va pouvoir donner naissance au « langage type du théâtre » « dynamique et dans l’espace », « langage à mi-chemin entre le geste et la pensée », sorte de « métaphysique de la parole ».
Quel est le point de départ de toute création théâtrale?
Ayant assisté aux cours de Dullin, s’inspirant du théâtre oriental et ayant fait un voyage chez les Tarahumaras, Artaud teinte ses conceptions théâtrales de mysticisme, de magie et d’alchimie . Artaud place la mise en scène comme « le point de départ de toute création théâtrale » .
Quel est le théâtre de la cruauté?
Le « théâtre de la cruauté » est développé dans l’un des livres les plus célèbres d’Artaud, Le Théâtre et son double, paru en 1938. L’ouvrage est un mélange d’essai et de lettres, au milieu duquel se trouvent tous les éléments qui permettent de comprendre ce qu’est le « théâtre de la cruauté ».
Quel est le rôle d’un dramatique-compositeur?
Pour lui, le rôle de l’auteur dramatique-compositeur est de créer des mythes à l’image du théâtre antique, de peindre un monde idéal où le public retrouverait sa propre expérience. Il entend peindre l’ »état de l’âme », l’univers intérieur de ses personnages, plus que leur apparence.
Quels sont les auteurs qui proposent une réactualisation des thèmes?
Des auteurs comme Jean Giraudoux ( » La guerre de Troie n’aura pas lieu », 1935), Henry de Montherlant ( « la Reine morte », 1942), Jean Anouilh ( « Antigone », 1944), ou encore le Belge Michel de Ghelderode ( » la Ballade du Grand Macabre », 1935) proposent une réactualisation de thèmes historiques ou mythiques.